Geschichte
Stuttgarter Zeitung
Von Martin Bernklau
Natürlich könnten sich die Zuschauer fragen, was das Ganze soll. Aber sie bleiben viel eher fraglos und fasziniert bei der Sache und langweilen sich vor allem keine Sekunde
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Diapason
Benoît Fauchet
Il se dégage finalement de l’ensemble un agréable parfum bouffe, lequel est plus prégnant dans l’opérette Geschichte/L’Histoire d’après Gombrowicz, autre huis clos domestique. Une pièce d’une heure tout rond pour six chanteurs a cappella, parfaitement cohérente et même exemplaire par son économie et l’efficacité de l’articulation entre théâtres chanté et parlé. De cette farce délirante où Witold se débat avec sa famille et les fantômes de l’Histoire (Raspoutine, Guillaume II…) autour de la table joliment dressée par le metteur en scène Titus Selge, les virtuoses Neue Vocalsolisten de Stuttgart épousent toutes les audaces et les outrances. Sans jamais se départir de l’excellence vocale individuelle et de l’écoute mutuelle qu’appelle l’écriture hautement madrigalesque de Strasnoy, qui a dédié cette oeuvre admirable à Berio. Ici, la voix devient théâtre.